La coordonnatrice Arpentage et percement chez ORAM, Snezana Zumeri, n’est pas peu fière de son parcours professionnel, et à juste titre.
En effet, avant de se joindre à l’équipe en mars 2021, elle a acquis diverses compétences en travaillant dans le domaine légal et celui du génie civil. Ses expériences de travail lui ont aussi donné l’occasion de voyager à travers le Québec, dans le Grand Nord, et ailleurs, notamment à Vancouver. Elle a également enseigné au cégep et à la formation des adultes en arpentage.
Ce qui la rend particulièrement fière aujourd’hui, c’est de coordonner une équipe d’hommes et de femmes dédiés et travaillants, qui la respectent en tant que gestionnaire accomplie.
Être technicien en arpentage dans le domaine de la construction
Un technicien en arpentage effectue des relevés, des implantations et des lectures au moyen d’une station totale munie notamment d’un GPS, d’un niveau et d’un scanneur. Il calcule aussi les quantités de matériaux requises, et effectue des dessins techniques.
Les futurs techniciens en arpentage détenant un DEP ou une AEC peuvent être attirés par le dessin ou le travail sur le terrain, dans un domaine ou l’autre parmi la construction, le légal, le génie civil, l’environnement, les télécommunications, etc.
Ceux qui optent pour le secteur de la construction doivent être en bonne forme physique et aimer les mathématiques. Ils doivent aussi être prêts à travailler dans toutes sortes de conditions et à faire face à de nombreux défis : météo, machineries, déplacements fréquents, etc.
Ce qui a attiré Snezana Zumeri dans ce domaine, c’est la diversité des défis au quotidien : les tâches variées, le travail en chantier ou au bureau, les différentes personnes que l’on côtoie, ainsi que la possibilité de ne faire que du terrain ou que du dessin, ou encore les deux.
« Dans une journée type de travail au sein d’ORAM, tout peut changer d’une minute à l’autre. Je suis fréquemment appelée à trouver rapidement des solutions ou encore des ressources pour répondre à une demande de mon équipe ou du contremaître sur le chantier. Les défis sont variés et constants. C’est ce qui me motive le plus dans mon travail. »
Faire sa place dans un domaine typiquement masculin
Le domaine de la construction n’était toutefois pas un choix facile pour Snezana, qui s’est fait répondre à quelques reprises : « On ne prend pas de femmes sur les chantiers. » Le doute s’installe alors, et la crainte de ne pas être à la hauteur, de ne pas être en mesure d’effectuer les tâches demandées sur le chantier peut rapidement plomber la confiance en soi. Mais elle a choisi de transformer ces doutes en défi personnel, déterminée à montrer aux autres qu’elle était capable d’y arriver, notamment grâce à sa grande capacité d’adaptation aux situations inattendues. La suite prouvera qu’elle avait raison de persévérer.
« Dans mon domaine, le fait d’être une femme aujourd’hui est moins difficile qu’à l’époque où j’ai commencé, en 2010. Les hommes sont beaucoup plus compréhensifs, même s’il reste encore du travail à faire à ce titre. Selon moi, l’important, c’est de ne pas hésiter à faire sa place et de se faire confiance, comme dans beaucoup d’autres domaines. »
Faire sa place, mais pas n’importe où
Cette confiance en ses propres capacités, elle l’a également trouvée chez ORAM où, dès le début, on lui a confié plusieurs nouvelles tâches avant de lui proposer récemment de coordonner une deuxième équipe. Ce qui est fréquent chez ORAM, une entreprise au sein de laquelle plusieurs femmes occupent des postes de direction, dont la coprésidente, Marie-Claude Allaire.
Travailler pour ORAM en tant que membre de cette équipe, c’est avoir accès au matériel d’arpentage le plus récent et à une technologie unique, qui permet aux techniciens de communiquer directement avec un membre de l’équipe Arpentage en cas de problème sur le chantier, ou encore d’échanger des fichiers, ce qui permet l’analyse à deux, malgré la distance. Mais pour Snezana, ce qui est tout aussi important et fait d’ORAM un employeur de choix, c’est la culture de l’entreprise, dynamique et inclusive.
« ORAM offre un soutien incroyable à ses employés. Les gestionnaires, les gens aux ressources humaines et les directeurs sont toujours disponibles pour répondre à nos questions ou trouver des solutions. Ici, nous sommes respectés et ne sommes jamais laissés à nous-mêmes. »
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